Interpeller les élus : la déroute des routes
Appel à un moratoire national contre les projets routiers destructeurs
Des collectifs de toute la France unissent leurs forces pour résister : "Contre les projets routiers climaticides, la résistance s'organise". Le LIEN et le COM font partie de ce collectif "La déroute des routes". Ils demandent aux député·es et aux sénateurs de porter au Parlement la proposition d'un moratoire sur tous les projets routiers destructeurs.
Les raisons de s'opposer à tous ces projets existent, elles sont simples, et elles sont nombreuses :
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Construire des routes, c'est augmenter le trafic routier et l'étalement urbain.
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Construire des routes, c'est augmenter les émissions de gaz à effet de serre.
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Construire des routes, c'est détruire des milliers d'hectares d'espaces naturels, agricoles et forestiers.
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Construire des routes c'est gaspiller 13 milliard d'euros d'argent public, 13 milliards !
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Construire des routes, c'est nous enfermer toujours plus dans un modèle tout voiture, insoutenable socialement comme écologiquement.
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Construire des routes c'est augmenter la pollution chronique ou accidentelle liée à la circulation des personnes et des marchandises par la route.
Les raisons en video , film réalisé par la Déroute des Routes
Trois députés NUPES de l'Hérault se déplacent sur le tracé du LIEN avec le maire de Grabels. Ils signent le moratoire et s'engagent à le porter à l'assemblée nationale (9 juillet 2022). Ils étaient là aussi le 13 novembre 2022 pour inventer de nouveaux chemins avec la Déroute des Routes !
Voir la vidéo explicitant les raisons (7')
S'engager à soutenir à l'Assemblée Nationale et au Sénat le moratoire sur tous les projets routiers destructeurs, c'est réexaminer les stratégies fixées par l'Etat sur les routes et les enjeux climatiques, écologiques et sanitaires.
Le 29 Novembre 2022, le sénateur Guillaume Gontard Président du Groupe Ecologiste Solidarité et Territoires (GEST) interpelle la ministre Madame Dominique Faure, ministre déléguée chargée des collectivités territoriales et de la ruralité.
Vous pouvez lire l'ensemble des échanges qui se sont tenus lors de cette séance publique
ou voir la vidéo de la séance publique du sénat.
Mettons les routes en déroute !
Le lien pour signer notre appel et vous engager à soutenir la proposition de moratoire
Reporterre a réalisé une enquête publiée le 18 et 19 mai qui explicite les coûts de cette destruction, tant économique que sociale et environnementale. Lire les deux articles :
La PRESSE nationale et régionale en parle : Le Canard Enchainé (27 juillet 2022), la Marseillaise (29 juillet 2022) et le Petit Journal de L'Héraut (voir notre revue de presse de juillet 2022 et ci-dessous)
TRIBUNES NATIONALES et OCCITANIE
- Juin 2022 : Tribune Nationale de 75 collectifs Routes, fermes-usines, méga-bassines...aucun projet destructeur à l'assemblée nationale (9 juin)
Tribune Occitanie de 23 collectifs : Elu.es, laissez béton ! (29 juin)
ETUDES GLOBALES-LOCALES
- Projet Local, Impact Global publié par Terres de Luttes et le cabinet BL Evolution en mai 2022, les 32 projets routiers étudiés représentent à eux seuls 17 000 hectares d'artificialisation, soit un an du budget alloué par l'objectif ZAN.
- L'étude sur les émissions de GES le LIEN réalisée par l'association l'association les Shifters montre que les objectifs nationaux de réduction des GES et de Zéro artificialisation des sols ont intenables avec la réalisation d'infrastructures routières comme le LIEN.
Le Collectif la déroute des routes vous invite à partager :
- Novembre 2021 : Lettre ouverte à Kléber Mesquida du Sos Oulala
Courrier au préfet de l'Hérault en copie au Département de FNE-LR
- Juin 2021, Nouveau courrier aux candidats têtes de liste du département de l'Hérault (pdf) et têtes de liste de la région Occitanie (pdf)
le dossier spécial agriculture
- Mai 2021, les Départementales et régionales sont là : les candidats sont interpellés et des propositions alternatives au LIEN leurs sont adressées.
- Le 16 novembre 2020, tous les élus du Département de l'Hérault ont reçu un courrier porté par le collectif
France Nature Environnement Languedoc-Roussillon, Greenpeace Montpellier, ANV-COP1 Montpellier, Extinction Rébellion Montpellier SOS Oulala. Seuls quelques uns ont répondu ; des échanges sont en cours.
- Le 15 juillet 2020, après les élections municipales, une partie du collectif a interpellé les nouveaux élus de Montpellier Méditerranée Métropole pour réclamer l'annulation du LIEN : urgence climatique et courage politique doivent aller de pair.
Lors d'une Assemblée Générale de la Communauté de Communes du Grand Pic Saint Loup, les élus ont reçu un tract pour leur rappeler l'implication de cette institution territoriale qui donne la priorité à la voiture et aux routes : seule une ligne de bus vers le Nord de Montpellier!
Lors des élections municipales de 2020, trois des candidats de Montpellier Méditerranée Métropole ont reçu un courrier leur demandant de se positionner par rapport au LIEN. Aucune réponse de leur part. Nous sommes allés à leur rencontre pour rappeler l'urgence.